Il existe des jeux vidéo qui ont su séduire les fans par leur complexité, par leurs mécaniques ou leurs quêtes infinies. Mais il y en a aussi qui se distinguent par le sens du grandiose, leur manière de représenter la nature dans toute sa grandeur ou splendeur.

Ils évoquent l’immensité, la beauté de la nature, la solitude et l’émerveillement face à des mondes qui semblent respirer par eux-mêmes. Ces univers donnent le vertige, rappellent la petitesse de l’humain et réveillent ce sentiment d’émerveillement face au mystère. Voici sept œuvres vidéoludiques qui répondent à ce critère.
1 – Shadow of the Colossus
Dans Shadow of the Colossus, le silence pèse comme une prière. Le joueur traverse une terre désertée, vaste, poussiéreuse et presque stérile. Et soudain, un grondement commence et, au loin, un colosse s’éveille. En fait, ces créatures monumentales ne sont pas de simples ennemis, mais des gardiens endormis, des vestiges d’un âge oublié.
Les affronter, c’est gravir un mythe, escalader la peau d’un dieu déchu ! Chaque rencontre est à la fois un combat et un sacrifice. C’est une expérience mystique où la victoire n’apporte aucune joie, mais plutôt un silence presque troublant.
2 – Journey
Vous pouvez considérer Journey comme une méditation interactive. Le joueur y incarne une silhouette drapée de rouge, minuscule dans un océan de sable doré. À la place d’un tuto, vous avez plutôt une montagne lointaine qui scintille à l’horizon. Chaque glissade sur une dune sonne comme un acte de foi. Le monde semble infini, mais il est étrangement apaisant, comme si chaque grain de sable contenait une part de divin.
Et parfois, sans prévenir, une autre silhouette apparaît. Encore une fois, il n’a aucun pseudo, ni de voix. Il partage silencieusement le voyage. Ensemble, ils progressent jusqu’au sommet et c’est là que Journey révèle sa véritable ampleur. Dans ce jeu, la grandeur ne réside pas dans le paysage, mais dans la communion !
3 – Death Stranding
Chez Hideo Kojima, l’espace devient un ennemi. Dans Death Stranding, les montagnes, les rivières et les pluies semblent vouloir freiner le joueur. Le monde post-apocalyptique est à la fois sublime et hostile, désolé et vibrant. Traverser une vallée balayée par la tempête est une épreuve physique et morale.
Et pourtant, dans cette solitude, il y a une forme d’intimité. On s’attache à chaque pas, à chaque pont construit et à chaque cargaison livrée. La géographie devient un personnage et le voyage une confession. Peu de jeux parviennent réellement à transformer un simple déplacement en expérience existentielle. Death Stranding le fait, avec un mélange d’effort, de silence et de tragédie.
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4 – The Legend of Zelda: Breath of the Wild
Dans Breath of the Wild, Hyrule s’étend comme une peinture vivante. Rien n’est imposé au joueur. Au contraire, tout est à explorer ! Le joueur grimpe, glisse, plane et expérimente sans un autre guide à part sa propre curiosité. Cette grandeur, façonnée par la physique et la nature, respire l’harmonie. Une forêt brûle sous un orage, un vent fait s’envoler les braises et un arc-en-ciel apparaît au loin.
Tout semble interconnecté, cohérent, vivant. Ce n’est pas seulement un monde ouvert, il fait littéralement l’éloge de l’émerveillement. Chaque colline cache une surprise, chaque ruine une mémoire et chaque coucher de soleil un instant suspendu.
5 – Elden Ring
Elden Ring place le joueur dans le dilemme de l’inconnu qui ne s’épuise jamais. Dès la sortie de la première grotte, l’œil est happé par l’horizon. Vous explorez les plaines balayées par le vent, des forteresses effondrées et au centre de tout, l’éclat doré de l’Erdtree.
Chaque région dévoile une nouvelle facette du mystère. Et quand on croit avoir tout vu, le monde s’ouvre encore et révèle des cités souterraines et des royaumes célestes. La beauté du jeu réside dans cette illusion de fin. Il semble en effet toujours y avoir un secret de plus, un escalier oublié, une porte vers un autre infini…
6 – Wuthering Waves
Dans Wuthering Waves, joue beaucoup sur le visuel. La grandeur ne tient pas qu’à la taille des paysages, mais à leur poids historique. Tout semble appartenir à un passé révolu : des statues brisées, des dieux mécaniques figés et des cités avalées par le vent. L’ambiance est à la fois mélancolique et historique.
L’exploration est fluide grâce à des mécaniques de déplacement qui rendent chaque ascension naturelle. Et lorsque l’on atteint enfin un sommet, la récompense n’est pas un trésor, mais une vision : celle d’un colosse endormi ou d’un horizon infini.
7 – Horizon Forbidden West
Dans Horizon Forbidden West, la majesté s’exprime à travers la dualité entre l’humanité disparue et la nature renaissante, la chair et le métal, la vie et la machine. Les créatures mécaniques qui peuplent ce monde sont d’une beauté terrifiante. Certaines sont petites et furtives, d’autres atteignent des proportions mythiques.
Le décor est fait de jungles luxuriantes, de plaines noyées de lumière et de ruines englouties d’un ancien monde. Aloy, en héroïne contemplative et déterminée, traverse ces paysages avec une grande humilité. Outre le fait d’être une lutte pour la survie, son aventure est aussi une quête de compréhension, un regard émerveillé sur les restes d’une civilisation engloutie par sa propre arrogance.
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