Après avoir soulevé la Ligue des champions tant convoitée, est-ce le retour du divertissement au PSG ? Les vieux démons semblent de retour !
Point n’est besoin de gagner à nouveau la Ligue 1 pour prouver que le PSG est le roi du championnat français. Depuis que le Qatar a pris les rênes du club, l’ambition a été graduellement exhaussée. Il a empilé le championnat français sans grande difficulté, à part quelques sursauts d’orgueil de l’AS Monaco et de Lille OSC. L’ambition européenne, malgré les armes du club telles que Messi, Neymar et Mbappé, est tombée à l’eau à maintes reprises; non pas à cause de la qualité qui est certaine, mais surtout à cause des conflits internes qui ont souvent distrait les joueurs. Heureusement, le club est parvenu à faire table rase de cela pour finalement tutoyer le toit de l’Europe. Quelques mois après, voilà le retour des vieux démons.
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Donnarumma, l’épine dorsale
La qualité offensive du PSG n’a jamais été douteuse, malgré quelques manques d’efficacité devant les cages adverses. Mais la défense et surtout le poste de gardien de but ont longtemps été un problème. Le club a même fait venir Buffon pour signifier plus clairement son ambition de devenir un puissant d’Europe, mais l’Ancien s’est trop signalé par des bourdes ; on peut notamment citer le match retour contre Manchester United au Parc des Princes en 2019.
L’arrivée d’un autre gardien dans la capitale a renforcé la défense du club. Même s’il n’est pas parfait, il a été d’un grand concours dans les succès du club en 2024-2025, notamment avec ses prestations dans les trois derniers matchs de la LDC.
Alors qu’il lui reste un an de contrat, Donnarumma ne parvient pas à un accord avec le club pour prolonger. Et pour cause, capitalisant sur les succès récents, Gigio souhaite bien augmenter son salaire au-delà des 12 millions d’euros annuels qu’il touche actuellement. Émolument que le club refuse de payer.
Les choses étaient déjà au point mort avant l’arrivée de l’été et le club avait été clair avec son entourage que le refus de prolongation passerait mal : un remplaçant lui sera trouvé et il devra plier bagage. Visiblement le choix a été fait ! Donnarumma n’ayant pas prolongé est désormais mis au tapis par le club qui montre clairement que les temps ont changé.
Pour le libérer, le club demande environ 50 millions d’euros. Alors qu’il lui reste un an de contrat, les prétendants peuvent être réticents à payer une telle somme. Et le club semble bien disposé à ne pas renouer avec ses erreurs du passé : baisser son froc devant ses meilleurs éléments.
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Hakimi vs Dembélé : un divertissement que le club entretient ?
Le cas Hakimi vs Dembélé semble drainer une autre atmosphère dans le vestiaire du PSG. La pomme de discorde ? Le ballon d’or. Après le sacre du club en Ligue des champions et son succès franc en championnat, les hommes forts du titre ont évidemment été sélectionnés parmi les 30 nominés pour le Ballon d’or 2025. Avec ses réalisations face au but, Dembélé semble le gagnant tout indiqué et Nasser Al-Khélaïfi a lui-même officialisé l’opération lobbying en juillet, durant la Coupe du monde des clubs en déclarant : « S’il ne gagne pas, il y a un problème. Il a tout fait ». Le club aurait même donné le mot d’ordre “tous derrière Dembélé” aux joueurs. Sauf que d’autres nourrissaient également l’ambition ; Hakimi aussi a le trophée en vue.
Invité par Canal+, Hakimi a fait une sortie médiatique que les instances du club n’ont pas semblé apprécier. “Je pense que je le mérite aussi », a-t-il d’abord déclaré. « Les statistiques que j’ai eues cette année, ce ne sont pas celles d’un défenseur normal. Je pense que quand un défenseur fait ça, il mérite plus qu’un attaquant », ajoute-t-il ensuite. Et ce n’est rien de le dire : le défenseur marocain est en effet l’un des grands auteurs de la bonne performance du club cette saison. Mais avec une telle ambition affichée, il entrave forcément les plans du club et attise sans doute la foudre du clan Dembélé. Un proche a d’ailleurs déclaré à l’Équipe :
« Ousmane est totalement concentré sur son début de saison. On ne veut entrer dans aucune polémique. Le plus important pour nous reste le collectif et Ousmane a apprécié les marques de soutien de ses partenaires. Pour le reste, chacun est libre de son discours. On n’a pas vocation à interpréter les prises de position des uns et des autres. »
Bien évidemment, aucun conflit ouvert. Pourtant, cette erreur de communication à tous les points est ce qui, les années antérieures, a noyé le collectif qu’il fallait pour concrétiser les plans du club. Espérons simplement que cette affaire soit vite réglée pour qu’elle ne se transforme en distraction, créant des clans, comme cela a été le cas durant l’ère Neymar – Mbappé.
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