Savoureuse, mais parfois trompeuse, la cuisine chinoise peut être saine… ou très calorique selon les choix ! Apprenez à mieux la déguster !

La cuisine chinoise, avec ses saveurs variées, ses sauces parfumées et ses plats conviviaux, séduit des millions de gourmands à travers le monde. Mais une question revient souvent : fait-elle grossir ? Derrière les nems croustillants, le canard laqué ou encore le riz sauté, se cache une diversité de préparations qui n’ont pas toutes le même impact sur la balance.
Dans cet article :
Cuisine chinoise : de quoi parle-t-on, quels sont les différents types de plat ?
Quand on parle de cuisine chinoise, il ne s’agit pas d’un seul et même style, mais d’une mosaïque de traditions régionales très différentes.
La cuisine cantonaise : C’est sans doute la plus connue à l’international. Elle se caractérise par des saveurs douces, des plats variés et des cuissons légères comme la vapeur ou le wok. Les fameux dim sum (petits raviolis vapeur), le riz cantonais garni d’œufs, de petits pois et de dés de jambon, ou encore le bœuf aux oignons en sont des exemples typiques. On y retrouve aussi des préparations simples et parfumées comme le poulet sauté aux légumes.
La cuisine sichuanaise : Elle est réputée pour son intensité et ses épices, notamment le fameux poivre du Sichuan qui apporte un goût piquant et légèrement anesthésiant. Les plats comme le poulet Kung Pao (poulet sauté aux cacahuètes et piments) ou le mapo tofu (tofu épicé au bœuf haché et sauce pimentée) font partie de ses incontournables. Dans les restaurants occidentaux, on retrouve souvent des adaptations plus douces de ces recettes.
La cuisine de Pékin : Elle est marquée par le canard laqué de Pékin, servi avec ses petites crêpes et sa sauce sucrée-salée. On y trouve aussi des nouilles faites maison et des plats mijotés aux saveurs riches. Dans sa version adaptée, cela donne parfois des plats comme le poulet au caramel ou les crevettes panées, qui plaisent beaucoup au public français, mais sont plus riches en sucre et en graisses.
La cuisine du Hunan : Elle se rapproche de celle du Sichuan par son goût prononcé pour le piment, mais elle fait la part belle aux légumes frais. Les plats sautés aux haricots verts, au chou ou aux champignons sont très courants, et équilibrent l’apport nutritionnel du repas.
En France, ce sont souvent des versions « occidentalisées » qui dominent dans les restaurants dits « chinois » :
- Les nems et les beignets de crevettes, frits et croustillants.
- Le riz cantonais, très populaire, mais souvent enrichi en huile pour plaire aux palais européens.
- Les nouilles sautées avec légumes et viandes.
- Des plats en sauce sucrée comme le porc au caramel ou le poulet à l’ananas.
Ces adaptations, bien que savoureuses, sont souvent plus caloriques que leurs versions traditionnelles, qui elles reposent davantage sur la vapeur, les légumes et les assaisonnements légers.
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Quelle est la composition nutritionnelle de ces plats ?
La cuisine chinoise traditionnelle s’appuie sur un équilibre entre céréales (riz, nouilles), protéines (poulet, porc, bœuf, tofu, crevettes) et légumes variés (chou, carottes, champignons, poivrons).
- Protéines maigres : le poulet ou le poisson sont fréquents.
- Beaucoup de légumes : riches en fibres, vitamines et minéraux.
- Mode de cuisson rapide : comme le wok, qui préserve les nutriments.
En revanche, dans les versions « occidentalisées », certains plats sont plus riches en graisses (beignets, fritures, sauces sucrées), en sel (sauce soja) et en sucres (caramel, sauces aigres-douces).
La cuisine chinoise fait-elle vraiment grossir ?
Tout dépend du choix des plats et de la quantité consommée. Un bœuf sauté aux légumes accompagné de riz nature reste relativement équilibré. En revanche, une assiette de nems frits avec sauce sucrée ou un poulet croustillant arrosé de caramel peut vite devenir calorique.
En moyenne, un repas chinois complet dans un restaurant occidental peut contenir entre 800 et 1200 calories, surtout si l’on ajoute des beignets, des nouilles sautées et des desserts. Ce n’est donc pas la cuisine chinoise en elle-même qui fait grossir, mais plutôt les versions grasses, sucrées et les excès de portions.
🍜 Tableau comparatif des plats chinois emblématiques
🥢 Plat | 🔥 Calories (pour 100g) | 💡 À retenir |
---|---|---|
🍚 Riz cantonais | ~170 kcal | Riche en glucides, modérément gras si peu d’huile. |
🌀 Nems (porc/poulet) | ~220 kcal – 11g de lipides | Frits et gras, souvent sucrés. À consommer avec modération. |
🥩 Bœuf aux oignons | ~150 kcal – 6g | Bon apport en protéines et fibres (oignons). Bon choix avec riz nature. |
🍯 Poulet au caramel | ~200 kcal – 8g | Sauce sucrée = calories cachées. Attention au sucre. |
🍤 Crevettes panées | ~230 kcal – 12g | Panure + friture = plat riche. Moins sain que les crevettes vapeur. |
🦆 Canard laqué | ~190 kcal – 10g | Protéiné mais la peau est très grasse. |
🥟 Dim sum vapeur | ~140 kcal – 4g | Cuisson légère. Option équilibrée selon la farce. |
🍜 Nouilles sautées légumes | ~160 kcal – 6g | Bonne source de glucides + fibres. Mieux que nouilles frites. |
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Quelle portion idéale pour ne pas grossir ?
L’équilibre réside dans la taille des portions :
- Une portion de riz : environ 100 g cuits (1 petite assiette).
- Une portion de protéines : 120 à 150 g (comme la taille de la paume de la main).
- Beaucoup de légumes sautés : au moins la moitié de l’assiette.
- Limiter les fritures à 1 ou 2 pièces de nems ou beignets maximum.
Manger lentement, partager les plats comme le veut la tradition chinoise, et éviter les excès de sauces permettent de mieux contrôler les calories.
Quels sont les bienfaits santé de la cuisine chinoise ?
Lorsqu’elle est préparée de manière traditionnelle, la cuisine chinoise est :
- Riche en légumes variés, favorisant l’apport en fibres et vitamines.
- Source de protéines maigres, notamment avec le poisson, le poulet ou le tofu.
- Équilibrée en textures et en saveurs, ce qui aide à la satiété.
- Basée sur des cuissons rapides et saines (vapeur, wok).
Elle peut ainsi contribuer à une alimentation équilibrée et même aider au contrôle du poids lorsqu’on fait les bons choix.
Comment intégrer la cuisine chinoise dans une alimentation équilibrée ?
Pour profiter de la cuisine chinoise sans culpabiliser :
- Opter pour des plats sautés ou à la vapeur plutôt que frits.
- Remplacer les nouilles sautées par du riz nature ou du riz complet.
- Privilégier les légumes sautés en accompagnement.
- Éviter de systématiquement prendre des entrées frites + plat + dessert.
À la maison, préparer un wok avec un filet de poulet, des légumes croquants et un peu de sauce soja allégée permet de savourer les saveurs asiatiques sans excès.
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Quelques conseils pour éviter les excès
- Évitez les buffets à volonté : ils incitent à manger plus que nécessaire.
- Limitez les sauces sucrées comme l’aigre-douce ou le caramel.
- Buvez de l’eau ou du thé vert plutôt que des sodas.
- Partagez les plats pour goûter sans abuser.
- Privilégiez les dim sum vapeur (raviolis) aux beignets frits.
La cuisine chinoise ne fait pas nécessairement grossir : tout dépend des plats choisis et des quantités consommées. Bien cuisinée et équilibrée, elle peut même être une alliée santé grâce à ses légumes variés, ses modes de cuisson rapides et ses protéines maigres. Le secret ? Apprendre à sélectionner les bonnes options et savourer sans excès.
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