Les adolescents sont naturellement révoltés. Ils apprennent à travers l’opposition. Et dans toutres les familles, cela pose souvent problème. Mais cette nouvelle étude offre des perspectives sur la manière dont les parents peuvent mieux communiquer avec eux.

Cette recherche a été menée par une équipe de l’Université de Californie à Riverside. Elle révèle que les adolescents sont plus réceptifs aux conseils non sollicités lorsqu’ils sentent que leurs parents soutiennent leur autonomie. Ce soutien se manifeste par une participation active aux intérêts de leurs enfants et une validation de leurs sentiments. Cette approche s’oppose fortement à des déclarations comme « Parce que je l’ai dit ». Celles-ci tendent à provoquer de la résistance chez les jeunes.
La clé est de soutenir m’autonomie
Les parents peuvent soutenir l’autonomie de leurs adolescents de plusieurs façons. Cela commence par fournir des directives claires sur les limites et les règles à appliquer. Cela peut s’étendre à la participation à des activités qui intéressent les adolescents.
« Ces parents reconnaissent et valident constamment les sentiments de leur enfant, et encouragent et soutiennent leur exploration de différents intérêts à mesure qu’ils découvrent qui ils sont et ce qu’ils feront de leur vie. »
Elizabeth Davis, chercheuse en psychologie et auteure principale de l’étude
En revanche, des déclarations comme « Parce que je l’ai dit » sans contexte, « fais-toi une raison » ou « ce n’est pas grave » seraient des attitudes qui amènent les adolescents à construire des murs face aux conseils non sollicités. Les adolescents semblent apprécier davantage les conseils lorsqu’ils sentent que leurs parents soutiennent leur autonomie et comprennent leurs intérêts et préoccupations.
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Un échantillon plus vaste et diversifié
L’étude a inclus 194 jeunes adultes âgés de 18 à 25 ans. Cela constitue un échantillon diversifié qui reflète mieux la réalité démographique. En effet, 38,3 % des participants étaient asiatiques, 33,2 % latinos, 10,4 % multiraciaux, 6,7 % moyen-orientaux, 4,7 % noirs et 4,7 % blancs. Cette diversité est significative, car elle permet de généraliser les résultats à une population plus large. Cela n’a pas été le cas de nombreuses études antérieures. Celles-ci se concentraient sur des échantillons majoritairement blancs et de classe moyenne.
« La diversification des populations étudiées nous donne une bien meilleure compréhension de la manière dont les phénomènes psychologiques fonctionnent pour tout le monde. »
Davis
Pour comprendre l’impact du soutien parental, les participants ont été invités à réfléchir à des moments où un parent leur avait donné des conseils pour gérer leurs émotions. Ils ont ensuite complété un sondage évaluant si l’interaction parentale était utile et si elle avait changé leur état émotionnel. Les questions portaient également sur leur capacité à faire face à la situation, à contrôler leurs émotions, et sur leur connexion avec leurs parents. Les participants ont également été interrogés sur leur perception du soutien à l’autonomie de leurs parents.
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