La prochaine mouture de Windows sera profondément différente de ce que nous connaissons jusque-là. Au cœur de tout, l’IA est chef d’orchestre.

Microsoft possède l’art de la disruption. Lorsque la société lança la première version de Windows, elle apporta aux OS la navigation par fenêtre. Suivant le développement croissant de l’intelligence artificielle, la firme de Redmond s’apprête encore à casser les usages. Avec Windows 12, nous quitterons le passif pour l’actif : nos ordinateurs n’attendront plus des clics pour réagir, ils pourront anticiper les besoins et exécuter des actions complexes. Les ordinateurs deviennent ainsi des assistants personnels ; ce qui révolutionne nos habitudes de travail.
Quand le système d’exploitation devient agentique
Le fonctionnement actuel de Windows 11 est simple : c’est un outil d’exécution qui attend et réagit à vos clics. C’est la passivité. Ceci vous oblige à tout faire, même si vous devez reprendre le processus cent fois. Windows 12 va changer cette manière de travailler en créant une rupture conceptuelle fondamentale.
La nouvelle version du système d’exploitation de Microsoft ouvre l’ère de ce qu’on appelle l’« OS agentique ». Avec ce dernier, votre ordinateur devient un véritable agent, un assistant personnel qui n’attend plus : il devient intelligent et actif. En analysant en permanence ce qui se passe à l’écran, il peut anticiper vos prochains mouvements et vous faire gagner des temps précieux. Tout votre système fonctionnera en permanence comme une IA qui apprend en temps réel de vos interactions, devine vos objectifs pour vous proposer des raccourcis ou simplement des choix d’automatisation.
L’exemple le plus pratique de cette manière de fonctionner est la réactivité des tableurs, dont Google Sheets et Microsoft Excel en ligne, lorsqu’on y saisit des données quantitatives. Ils vous proposent une variété d’opérations et leurs solutions. Il suffit de cliquer pour que tout se mette en place.
Avec cette manière de fonctionner, la machine devient plus personnelle et fusionne presque avec son utilisateur. D’un appareil à un autre, elle connaît son utilisateur et s’y adapte : la synchronisation devient plus efficiente.
VOIR AUSSI : Quelle est la différence entre Windows Server et Windows ?
Au cœur de cette fusion homme-machine, Copilot
Pour orchestrer toute cette chorégraphie technique, Copilot sera en arrière-plan ; ce sera le noyau intelligent de cet OS agentique Windows 12. Cette fois-ci, l’assistant IA ne sera pas une application à part entière ou intégré via un bouton sur lequel l’on appuierait : il sera pleinement inscrustré dans Windows 12 pour apprendre, proposer intelligemment et exécuter tout ce qui est action complexe. Vous pourrez l’invoquer par la voix ou simplement par une commande textuelle.
En pratique, l’ordinateur équipé de Windows 12 fonctionnera comme un smartphone intelligent que vous commandez par la voix : “Hey, allume ajoute une note à mon agenda pour 30 août 2029”. Mais avec cet OS agentique, vous aurez la possibilité de réaliser des choses complexes par la voix ou en un clic, comme résumer tout un document, rédiger un mail et l’envoyer à un destinataire spécifique, rédiger un contrat, etc., sans avoir à quitter l’écran principal de votre PC.
Comment tout cela fonctionnera-t-il et qu’en sera-t-il de la confidentialité ?
On est en droit de se demander comment Microsoft compte gérer la confidentialité, si l’IA est partout, alors que la machine contient également des informations personnelles. À ce propos, la société fondée par Bill Gates part sur un fonctionnement hybride : une partie s’exécutera en local et l’autre fera appel au cloud.
Si cela n’est pas encore requis et que certains PC n’en sont toujours pas dotés, il faudra un ordinateur disposant de puces NPU (Neural Processing Unit ou Unité de Traitement Neuronal en français) pour pouvoir utiliser Windows 12. Ces dernières sont des processeurs spécialement conçus pour la gestion des tâches liées à l’IA et aux réseaux de neurones. Elles sont déjà répandues, mais toutes les machines n’en possèdent pas. Ce sont donc ces dernières qui prendront en charge tout ce qui est confidentiel en local ainsi que les tâches qui demandent rapidité. Pour ce qui est des tâches ayant besoin d’une grande puissance de calcul, le système d’exploitation fera appel à la puissance du cloud. Ainsi, performance et confidentialité seraient équilibrées.
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2 commentaires
Dans quel merdier allons nous encore tomber ? Enfin, vous, car ça fait bien longtemps que je n’utilise plus windows 🤗
En clair windows 12 sera buggé ET fera chier son monde. Ah non, c:est déjà le cas avec ses notifications. Révolutionner nos habitudes de travail ? Je travaille avec Linux, je joue avec windows, et encore plus pour longtemps, j’en ai de plus en plus marre de cet étron informatique.