Elles sont partout, dans les toilettes publiques, nos cuisines, nos salles de bains, nos sacs ou nos écrans. Ces petites inventions qu’on pense pratiques, modernes, hygiéniques ou écologiques et qui, dans les faits, sont parfois contre-productives, voire risquées.

Certaines propagent des microbes au lieu d’en protéger. D’autres aggravent le problème qu’elles prétendaient résoudre. Parfois, c’est une illusion de sécurité ou de confort qui nous pousse à baisser la garde. Et le pire, c’est qu’on ne se doute de rien. Ce sont notamment des recherches scientifiques qui ont permis d’évaluer concrètement leur efficacité.
10 – Les tapis de bain absorbants
Conçus pour éviter de glisser en sortant de la douche, ils sont aussi l’endroit idéal pour la prolifération des bactéries, moisissures et champignons. L’humidité y reste souvent piégée pendant des heures, voire des jours. Et comme ils sont rarement lavés à haute température, ces tapis deviennent des nids à microbes, juste au pied de nos serviettes propres.

9 – Les éponges « antibactériennes »
À leur sortie, elles semblaient être la solution miracle pour une cuisine propre et saine. Pourtant, ce label a un effet pervers : il déresponsabilise les utilisateurs, qui les lavent ou les changent moins souvent. Par conséquent, ces éponges sont la plupart du temps plus sales que les éponges classiques, car mal entretenues et remplies de bactéries résistantes à cause d’un usage prolongé.

8 – Les sacs à vrac réutilisables
Écologiques, durables, parfaits pour éviter les emballages plastiques, mais rarement lavés. Ces sacs à vrac, en coton ou en tissu, transportent parfois des résidus de terre, de fruits ou de produits frais d’une course à l’autre. Mal entretenus, ils peuvent contaminer les nouveaux aliments qu’ils accueillent. Ça reste une bonne idée, tant qu’on les passe en machine entre deux utilisations.

7 – Les sèche-mains à air pulsé
On les voit partout dans les toilettes publiques modernes. Ils sont censés remplacer les serviettes jetables, et réduire les déchets. Mais en réalité, ces sèche-mains propulsent des microgouttelettes d’air remplies de bactéries et de particules fécales, issues de l’atmosphère des toilettes. Plusieurs études ont montré qu’ils peuvent augmenter la présence de germes sur les mains, surtout s’ils sont mal utilisés ou si les toilettes ne sont pas bien ventilées.

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6 – Les distributeurs d’air chaud sur les buffets
Pensés pour garder les plats au chaud sans les dessécher, ces souffleurs d’air sont parfois utilisés dans les buffets ou brunchs. Le problème, c’est qu’ils peuvent aussi faire circuler les particules en suspension dans l’air : poussières, poils, germes ou postillons. Et comme la nourriture reste souvent à découvert, c’est un boulevard pour la contamination croisée à l’insu des convives.

5 – Les planches à découper en plastique
Longtemps présentées comme plus hygiéniques que celles en bois, les planches en plastique posent pourtant un vrai problème : elles se rayent très facilement. À chaque coup de couteau, de microfissures se créent. Et dans ces rainures invisibles à l’œil nu, les bactéries s’incrustent et résistent au lavage, même au lave-vaisselle. À l’inverse, une planche en bois bien entretenue a des propriétés antibactériennes naturelles et vieillit souvent mieux.

4 – Les fontaines à eau à jet ascendant
Elles ont longtemps été présentes dans les écoles, les lieux publics ou les salles de sport. On s’approche, on penche la tête et on boit directement. Le problème est que le jet d’eau entre en contact avec les postillons ou la salive de l’utilisateur précédent. Et l’eau “potable” devient parfois une source de contamination directe, surtout en période d’épidémie. Le design est ainsi trop direct pour un usage collectif.

3 – Les claviers ou tapis de souris « antibactériens »
Présentés et vendus comme plus propres, ces accessoires de bureau créent une fausse impression de sécurité. Mais à la longue, il y a moins de nettoyage et moins de vigilance de la part de l’utilisateur. En même temps, il y a une accumulation invisible de crasse, de poussière de peau, de résidus alimentaires et de germes. Le revêtement “antibactérien” est très limité dans le temps et ne remplace jamais un bon coup de lingette.

2 – Les rideaux de douche en plastique
Souples, étanches et faciles à installer, ils sont omniprésents dans les salles de bains. Mais au fil du temps, l’humidité stagnante, les projections de savon et la chaleur créent un écosystème propice aux moisissures. Le bas du rideau devient souvent un véritable foyer fongique, touché à chaque douche, sans qu’on pense à le laver ou le changer. Au final, il devient un objet qu’on oublie et qui pourtant recycle des germes à chaque usage.

1 – Le smartphone dans les toilettes
Ce n’est pas une invention en soi, mais plutôt une habitude devenue universelle. On emmène son téléphone partout, même dans les toilettes. Et pourtant, l’appareil est un vecteur de contamination redoutable. On le pose sur des surfaces douteuses, on le manipule sans se laver les mains, on le garde près du visage.
Or des études ont montré que certains téléphones sont plus contaminés que les lunettes de WC.
Et comme on ne les nettoie presque jamais, ils deviennent l’erreur d’usage la plus répandue de notre quotidien.

En vrai, l’objet en soi n’est pas toujours dangereux. C’est notre confiance aveugle en son efficacité qui pose problème. Et parfois, un simple retour au bon sens (nettoyer, aérer, laver, jeter au bon moment) suffit à rétablir l’équilibre.
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