Risque d'attaque nucléaire : comment préparer un sac de survie ?

En cas d’attaque ou encore en cas de catastrophe, voici ce que vous devriez préparer dans votre sac de survie.

On n’a pas besoin d’être un survivaliste hardcore ou un adepte des théories du chaos pour se poser la question : et si un jour, on devait évacuer en urgence ? Catastrophe naturelle, conflit armé, panne massive… Le monde nous a prouvé ces dernières années qu’il valait mieux être prêt. Alors, comment composer un sac de survie efficace ? Voici les indispensables pour tenir au moins 72 heures en autonomie.

1. Choisir le bon sac (on veut éviter qu’il nous lâche)

Pas question de balancer ses affaires dans un vieux sac de sport déchiré. Un bon sac de survie doit être solide et résistant à l’eau (vous ne voulez pas voir votre stock trempé dès la première averse). Il doit aussi être ergonomique et confortable (sangles rembourrées, soutien lombaire, bonne répartition du poids).

Votre sac de survie doit aussi être assez spacieux (mais pas trop, sinon vous aurez tendance à le surcharger) et bien compartimenté (pour retrouver facilement chaque élément en cas de stress ou d’urgence).

Un modèle de 30 à 40 litres est idéal pour une personne seule. Pour une famille, on peut répartir le matériel sur plusieurs sacs.

VOIR AUSSI : Explosion nucléaire : où s’abriter pour survivre à une attaque ?

2. Les indispensables à mettre dans le sac de survie (essayez d’en avoir un de prêt à l’avance)

Un sac de survie bien préparé, c’est comme un jeu vidéo : il faut penser à chaque aspect pour maximiser ses chances. Voici ce que nous préconisons.

3 litres d’eau par personne pour 72 heures.
Un système de filtration/pastilles purificatrices (gourde filtrante, LifeStraw, etc.).
Nourriture à longue conservation (plats lyophilisés, barres énergétiques, conserves, fruits secs).
Trousse de secours complète (pansements, antiseptique, ciseaux, gants, médicaments personnels).
Savon multi-usage, lingettes désinfectantes, papier toilette.
Brosse à dents et dentifrice.
Couteau de survie ou pince multifonction.
Lampe torche avec piles de rechange.
Allumettes étanches ou briquet tempête.
Corde paracorde (10m minimum).
Radio à manivelle (info et alerte en cas de coupure générale).
Couverture de survie (isotherme).
Sac de couchage compact.
Vêtements adaptés au climat (couche thermique, imperméable, gants, bonnet).
Chaussures solides (si besoin de marcher longtemps).
Photocopies des papiers d’identité + clé USB avec documents importants.
Téléphone chargé + batterie externe.
De l’argent liquide (petites coupures).
Liste de contacts d’urgence.
Sifflet de signalisation.

VOIR AUSSI : 10 techniques de survie essentielles que chacun devrait maîtriser

3. Où stocker son sac de survie ?

L’idée, c’est qu’il soit facile d’accès en cas de départ précipité. Vous pouvez le mettre à la maison, près de la porte d’entrée (ou dans un endroit stratégique comme le garage).

Il peut aussi être directement dans le coffre de la voiture (pratique si vous êtes souvent en déplacement). Et vous pouvez en amener un à votre bureau / travail (si vous passez beaucoup de temps sur votre lieu de travail et qu’une évacuation devient nécessaire).

4. Vérifiez et mettez à jour régulièrement !

Préparer un sac de survie, ce n’est pas un one-shot. Il faut l’actualiser. Il faudra donc, de temps en temps, revoir les dates de péremption (eau, nourriture, médicaments).

Mais aussi adapter le contenu aux saisons (plus de vêtements chauds en hiver, par exemple). Enfin, il faudra tester le matériel (rien de pire qu’un briquet qui ne marche plus à l’instant T).

Source : Vet Sécurité.