Vous avez peut-être déjà des astuces pour maintenir votre esprit alerte, mais nous vous apportons quelques suppléments qui ne pourront que vous faire du bien.

À l’heure où l’on se préoccupe le plus de son image et de son corps, prendre soin de son esprit et de son cerveau n’est peut-être pas la priorité. Néanmoins, avec la croissance des maladies neurodégénératives, faire de la santé de votre esprit une priorité est une parade contre l’éventualité. Et il n’y a pas à modifier profondément votre routine : il suffit de renforcer certaines habitudes et d’accorder priorité à certaines pratiques pour maintenir votre esprit vif. La magie n’est toutefois pas immédiate, mais progressive. À ce propos, voilà 5 habitudes à privilégier au quotidien.
Dans cet article :
1. Prendre pour habitude de bouger
Le corps stimule l’esprit : il est donc une priorité de veiller au bien-être de votre corps. Des études ont démontré que l’exercice physique régulier est associé à une amélioration significative des fonctions cognitives. L’activité physique favorise la neurogenèse, un processus où de nouvelles cellules nerveuses sont produites, particulièrement dans l’hippocampe, une région du cerveau impliquée dans la mémoire et l’apprentissage. Les mécanismes biologiques sous-jacents incluent l’augmentation des niveaux de facteurs neurotrophiques, comme le BDNF, qui soutient la santé neuronale.
Il est conseillé d’adopter un régime d’activité physique qui comprend à la fois des exercices aérobies et de résistance. Les recommandations générales incluent :
- Minimum de 150 minutes d’exercice modéré par semaine : activités comme la marche rapide ou le vélo.
- Intégration de sessions de renforcement musculaire : à réaliser au moins deux jours par semaine.
La diversification des types d’activités peut également renforcer les bénéfices cognitifs.
2. Stimuler son esprit
Trouver un moyen de maintenir l’esprit en action, sans le caler dans une routine, est un bon moyen de lui éviter l’éventualité des maladies neurodégénératives. Et il existe une variété de manière par laquelle y parvenir, dont l’entraînement cognitif. Il se concrétise à travers des exercices mentaux spécifiques, tels que des puzzles logiques ou des jeux de mémoire, qui sollicitent différentes zones du cerveau. Ces activités sont conçues pour améliorer des compétences telles que l’attention, la mémoire et la résolution de problèmes.
La stimulation passe aussi par la quête de nouveaux défis ou de nouvelles expériences. Des activités telles que l’apprentissage de nouvelles langues, d’une nouvelle recette ou la pratique d’un instrument de musique peuvent favoriser la création de nouvelles connexions neuronales. Pour optimiser cette capacité, il est conseillé de diversifier les stimulations, par exemple en combinant l’apprentissage théorique avec des compétences pratiques.
3. Faire du sommeil un indispensable
Le sommeil joue un rôle crucial dans le fonctionnement cognitif, influençant divers processus neurologiques. Pendant le sommeil, le cerveau procède à la consolidation des mémoires, ce qui est essentiel pour l’apprentissage. Éliminer cette étape, c’est comme faire fi de tout ce que vous aviez appris durant toute la journée.
Des études ont démontré qu’un sommeil insuffisant peut entraîner une diminution significative de la productivité. Les fonctions exécutives, qui incluent la planification, l’organisation et la prise de décision, sont altérées par la privation de sommeil. En conséquence, un manque de sommeil peut générer des erreurs de jugement et réduire la capacité à résoudre des problèmes complexes. Sur le long terme, les conséquences sont encore plus désastreuses, car il est associé à un déclin cognitif avec l’âge.
4. Passer du temps avec ses proches
Au contraire de l’apologie de la solitude que l’on voit continuellement sur les réseaux sociaux, le temps consacré aux interactions sociales, notamment avec les proches, est reconnu pour ses effets bénéfiques sur la santé mentale et cognitive. Plusieurs études démontrent que la qualité des relations interpersonnelles influence directement le bien-être psychologique. Un environnement social stimulant favorise la libération d’endorphines, des substances chimiques responsables de la sensation de bonheur. Lorsque les individus engagés dans des activités collectives, telles que des jeux de société ou des discussions approfondies, rencontrent des défis cognitifs, leur esprit est entraîné à rester alerte et réactif.
L’engagement dans des échanges sociaux réguliers permet également d’améliorer les compétences cognitives, car la communication nécessite une compréhension active et une réponse appropriée. Les interactions offrent des opportunités pour renforcer et consolider la mémoire. De plus, le soutien émotionnel fournissant un réseau de sécurité est essentiel pour faire face au stress, un facteur connu pour impacter négativement la fonction cognitive.
5. Faire régulièrement ses examens de santé
Les examens médicaux permettent une évaluation continue de l’état de santé physique et mental, facilitant ainsi la détection précoce d’anomalies. Il est pertinent de noter que des troubles tels que la dépression ou l’anxiété peuvent être identifiés grâce à des évaluations psychologiques standardisées lors de ces examens. Ces évaluations, lorsqu’elles sont effectuées de manière systématique, contribuent à la prise en charge préventive des troubles cognitifs et émotionnels.
En outre, la récurrence des examens doit être adaptée en fonction des facteurs de risque individuels. La prévention ainsi établie est essentielle pour soutenir non seulement la santé mentale, mais également pour favoriser des pratiques de vie saines sur le long terme.
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