La célèbre marque de couches Pampers dévoile sa nouvelle publicité. La musique de la pub est « Ça plane pour moi » de Plastic Bertrand.

Dans cet article :
La publicité Pampers « Mieux dans sa couche, mieux dans sa peau » 2025
La campagne Pampers intitulée « Mieux dans sa couche, bien dans sa peau » adopte un ton délicat, clair et plein d’énergie. Le spot télévisuel, rythmé sur le tube emblématique « Ça plane pour moi » transforme un geste du quotidien, changer la couche d’un bébé en une célébration simple du bien-être. Elle montre que la couche contribue concrètement à l’éveil et au confort des tout‑petits. La musique, joyeuse et légère, renforce l’idée d’un moment de complicité et de douceur entre parent et enfant.
L’objectif de Pampers est de montrer que la couche n’est pas seulement un produit technique efficace, mais aussi un élément central du bien-être de l’enfant. La marque souligne que l’innovation dans ses couches ne se limite pas à l’absorption, mais intègre le confort de la peau, la qualité des matériaux et la confiance apportée aux parents. Dans un contexte où la durabilité et la santé de l’enfant sont devenues des attentes majeures, Pampers affirme son engagement envers des produits sûrs, fabriqués en Allemagne, tout en adoptant une communication responsable.
Quelle est la musique de la pub ?
Afin de nous présenter la nouvelle campagne, Pampers a choisi « Ça plane pour moi », un morceau emblématique de la fin des années 1970, interprété par Plastic Bertrand, mais chanté en réalité par son producteur Lou Deprijck. Sortie en 1977, la chanson est un mélange inattendu de punk, de pop et d’absurde, chantée en français dans un style totalement décalé. Ce titre a marqué par son énergie brute, son rythme effréné et ses paroles volontairement loufoques. La voix détachée, presque ironique, sur fond de guitares saturées et de batterie nerveuse, crée un contraste qui donne au morceau une identité très forte, à la fois provocante et légère.
Le texte lui-même n’a pas vraiment de sens logique et c’est précisément ce flou qui en fait la force. On retient des images insolites, un ton nonchalant et une attitude générale de désinvolture jubilatoire. « Ça plane pour moi » s’impose ainsi comme une sorte de blague sonore sérieuse, une satire de la culture punk anglo-saxonne, interprétée par un artiste francophone qui n’en revendique ni la colère ni le message politique, mais qui en saisit l’énergie et le style. Ce morceau, devenu un tube mondial, s’est imposé dans plusieurs pays comme un classique immédiat, rare exemple d’un titre en français à s’imposer dans le monde anglo-saxon à cette époque.
« Ça plane pour moi » reste aujourd’hui l’un des symboles les plus frappants de la pop francophone excentrique. C’est une chanson qui n’obéit à aucune règle classique, mais qui continue d’exister dans la mémoire collective pour son énergie folle, sa mélodie efficace et son aura culte.
Qui est l’interprète de la musique de la pub ?
Plastic Bertrand, de son vrai nom Roger Jouret, est un musicien, chanteur et personnage de la pop européenne né à Bruxelles en 1954. Avant de devenir une icône, il était batteur de formation, diplômé du Conservatoire royal de musique. Passionné par le rock et la musique classique, il a commencé dans des groupes punk/new wave belges, notamment Hubble Bubble, avant de se lancer dans une carrière solo qui allait marquer les années 1970.
Le grand tournant de sa vie artistique arrive en 1977, lorsqu’il devient l’image publique du projet « Ça plane pour moi », produit et chanté en réalité par Lou Deprijck. Ce morceau, énergique et délirant, fusionne un son punk anglo-saxon avec des paroles en français volontairement absurdes et désinvoltes. Le succès est fulgurant : la chanson devient un tube international, vendue à des millions d’exemplaires, et reste aujourd’hui un classique de la musique pop. Le fait que ce ne soit pas lui qui chante sur l’enregistrement original n’a été révélé que bien plus tard, mais cela n’a pas empêché Plastic Bertrand d’incarner pleinement ce personnage pop aux accents caricaturaux.
Plastic Bertrand ne s’est jamais limité à la musique. Il a également mené une carrière à la télévision, en tant qu’animateur et personnalité médiatique. Dans les années 1980, il a sorti plusieurs autres titres, comme « Tout petit la planète » ou des reprises décalées, mais aucun ne connaîtra l’ampleur de son premier tube. Il a également représenté le Luxembourg à l’Eurovision en 1987, ce qui démontre son statut de personnage culte, même si l’impact musical réel était déjà derrière lui.
Aujourd’hui, Plastic Bertrand est perçu comme une figure kitsch assumée, un symbole d’un pop-art musical belge fait de dérision, de couleur et de second degré. Il appartient à cette catégorie d’artistes qui ont su transformer un accident de parcours en mythe durable. Avec ses cheveux blonds, son énergie exubérante et son sens du spectacle, il reste une icône nostalgique et singulière de la scène francophone.
Plastic Bertrand représente ainsi un phénomène rare. Un artiste devenu culte avec un seul tube, mais qui a su incarner une époque, une esthétique et une attitude. Sa longévité dans la culture populaire tient à sa capacité à jouer avec son image, entre parodie, sérieux et autodérision.
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