TOP 10 des films et séries tv avec Úrsula Corberó

Úrsula Corberó n’a pas joué que Tokyo dans La Casa de Papel, elle a fait d’autres séries et films, voici ses meilleurs.

À l’écran, elle détonne. Elle crache, elle embrase, elle brûle même. À tel point qu’on pourrait croire qu’elle n’a toujours été que Tokyo, l’héroïne explosive de La Casa de Papel. Mais ce serait passer à côté d’un parcours beaucoup plus dense, plus riche, plus nuancé. Car avant (et après) le masque de Dali, Úrsula Corberó a joué des ados blessées, des manipulatrices froides, des amantes déjantées, des figures historiques et des super-méchantes hollywoodiennes. Voici ses meilleures apparitions, à notre goût !

1. La Casa de Papel

Impossible de ne pas commencer par celle qui l’a faite entrer dans la pop culture mondiale. Dans La Casa de Papel, Corberó incarne Tokyo, la narratrice à vif, impulsive, passionnée, au centre d’une bande de braqueurs en rouge dirigée par le Professeur. Si la série a explosé sur Netflix, c’est en grande partie grâce à son mélange de violence stylisée, de romance tragique et de tension permanente.

Tokyo est une héroïne contradictoire : à la fois forte et suicidaire, libre et dépendante, provocante et brisée. Un rôle épuisant et total, qu’Úrsula Corberó a porté avec une intensité rare, devenant l’emblème de la révolte post-2010. Elle y partage l’affiche avec Álvaro Morte (Le Professeur), Pedro Alonso (Berlin), Itziar Ituño (Raquel/Lisbonne), Jaime Lorente (Denver).

2. Physique ou chimie

Bien avant d’être Tokyo, Úrsula Corberó était Ruth. Dans cette série ado culte en Espagne, qui aborde frontalement les thèmes de l’identité, du sexe, de l’orientation, du harcèlement et des troubles alimentaires, elle incarne une lycéenne brillante mais fragile, marquée par l’anorexie et les conflits familiaux.

C’est un rôle puissant, douloureux, beaucoup plus nuancé qu’on pourrait croire pour une série étiquetée « teen ». Et à l’époque, la performance d’Úrsula Corberó tranche déjà avec celle de ses camarades : elle est plus brute, plus incarnée. Le public espagnol l’adopte, et Ruth devient rapidement un personnage-culte.

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3. Dévoré par les flammes

Adaptée d’un fait divers glaçant, cette mini-série raconte le meurtre d’un policier dont le corps est retrouvé calciné. Úrsula Corberó y joue Rosa Peral, accusée d’avoir tué son compagnon avec l’aide de son amant. Une histoire vraie, une ambiance moite, des flashbacks entre passion, jalousie et trahison.

Úrsula Corberó y est méconnaissable : froide, trouble, insondable. Loin de l’hyper-expressivité de Tokyo, elle joue ici sur le silence, les regards, la lenteur. Elle partage l’affiche avec Quim Gutiérrez et José Manuel Poga (César Gandía dans La Casa de Papel). Une preuve que l’actrice sait aussi se glisser dans des drames psychologiques plus intimistes et glaçants.

4. Snatch

Úrsula Corberó tente ici une percée internationale dans cette adaptation sérielle du film culte de Guy Ritchie. Dans la saison 2, elle rejoint Rupert Grint et Luke Pasqualino, dans une ambiance déjantée, entre magouilles, or volé et cartels espagnols.

Elle incarne Inés, une femme d’affaires charismatique, dangereuse, imprévisible, qui donne un vrai coup de fouet à la saison. Elle s’y exprime en anglais, avec un accent assumé, et démontre qu’elle peut tout à fait s’intégrer dans des univers très codés sans perdre de son intensité.

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5. Isabel

Dans cette série historique sur la vie de la reine Isabelle la Catholique, Úrsula Corberó campe Beatriz de Bobadilla, noble influente et proche confidente de la reine. C’est un rôle de composition, plus feutré, dans un univers de robes, de trahisons, de pouvoir.

Elle y montre qu’elle est capable d’effacer son énergie contemporaine pour se couler dans un jeu plus solennel. Elle donne la réplique à Michelle Jenner dans le rôle-titre. Ce passage dans la fiction historique montre qu’Úrsula Corberó ne se cantonne pas aux archétypes modernes.

6. La Embajada

Série politique tendue située dans l’ambassade d’Espagne en Thaïlande. Úrsula Corberó y incarne Esther, fille d’ambassadeur, prise dans des affaires de corruption, de secrets d’État et de scandales sexuels. Un personnage complexe, délicieusement ambivalent.

C’est un tournant dans sa carrière : elle quitte les rôles d’ado pour un personnage adulte, charnel, politique. On est entre House of Cards et Elite, version ibérique. Et elle y crève l’écran.

7. Julieta

Oui, Ursula Corberó a tourné avec Pedro Almodóvar. Certes, son rôle dans Julieta est très secondaire, elle joue Bea, une étudiante. Mais figurer dans l’univers almodovarien n’est jamais anodin.

Dans ce drame mélancolique et sensoriel, Almodóvar explore la culpabilité et la disparition. Úrsula Corberó, même furtivement, y insère son énergie dans un monde plus feutré, dominé par Adriana Ugarte et Emma Suárez.

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8. Cómo sobrevivir a una despedida

Comédie potache mais rythmée sur une bande de copines trentenaires qui organise un enterrement de vie de jeune fille désastreux à Grande Canarie. Úrsula Corberó y incarne Nora, une influenceuse caricaturale, obsédée par son image et la reconnaissance sociale.

Léger ? Oui. Mais elle s’en amuse, en fait des caisses avec talent, et montre un sens comique précis. Un bon exemple de sa versatilité.

9. Proyecto Tiempo

Projet spéculatif de la réalisatrice Isabel Coixet, produit par la Fondation BBVA. Úrsula Corberó y joue Andrea, dans un futur où la mémoire peut être manipulée. Le film questionne notre rapport au souvenir, au contrôle mental, au deuil.

Un court-métrage esthétique, réflexif, qui sort des sentiers battus et permet à l’actrice d’expérimenter un autre langage cinématographique.

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10. Snake Eyes : G.I. Joe Origins

Hollywood, enfin. Dans ce reboot de la franchise G.I. Joe, Úrsula Corberó campe La Baronne, méchante emblématique de la saga, toute de cuir vêtue et de sarcasmes acides.

Certes, le film n’a pas bouleversé le box-office. Mais elle y est mémorable. Elle dégouline de charisme, assume le cabotinage et prouve qu’elle peut jouer avec les codes de l’action américaine sans se faire écraser. Face à Henry Golding, Samara Weaving et Andrew Koji, elle s’impose.