Le cinéma d’horreur nous a offert des vilains mémorables depuis son avènement. À l’occasion d’Halloween, nous revenons sur les plus redoutables d’entre eux.

Lorsqu’on va regarder un film d’horreur, on sait déjà ce qu’il nous attend : des frissons. Mais pour que la séance soit bonne, il faut que le méchant du film soit à la hauteur : distillateur de frissons sans pitié. Et puisqu’Halloween est là, rendons hommage à quelques vilains cultes des films d’horreur.
Dans cet article :
Ghostface
Popularisé par la série de films Scream, Ghostface est plus aujourd’hui un masque qu’un personnage. D’ailleurs, est-ce un seul ou des personnages ? Difficile de le dire, mais qui qu’il soit, son visage véritable ne sera jamais aussi célèbre que le masque terrifiant. Il incarne les peurs contemporaines liées à la violence et au voyeurisme. Le masque blanc, devenu un symbole culturel, évoque non seulement l’anonymat du tueur, mais aussi notre incapacité à distinguer le réel de la fiction.
Ce qui distingue Ghostface des autres antagonistes du genre est sa capacité à évoluer avec son temps. Chaque nouveau film s’approprie les innovations technologiques et les tendances sociétales pour créer un récit pertinent. Depuis 1996, année du premier film, le personnage n’a jamais baissé en popularité ; il en est de même pour les courses-poursuites qu’il engage avec son couteau à la main.
Chucky
C’est en 1988 que la poupée maléfique Chucky fait son entrée sur le grand écran, dans le film Jeu d’enfant. À la base, Chucky est une poupée ordinaire qui ne ferait pas de mal à un insecte, mais c’est en elle que va se réfugier l’esprit de Charles Lee Ray. Ce dernier est autrefois un tueur dont la marque de fabrique est l’étranglement. Lorsque la poupée est achetée au marché par la mère d’Andy, l’esprit sympathise avec ce dernier pour se venger de ceux qui l’ont réduit à un être sans corps véritable.
Au fil des années, Chucky a évolué, s’adaptant aux nouvelles générations tout en conservant son humour noir caractéristique. Elle a et continue de susciter la terreur par son apparence innocente associée à des actes criminels grotesques.
Pennywise
Avant de prendre d’assaut les salles obscures, Pennywise est un personnage emblématique du roman de Stephen King Ça. Sa popularité arrive dès l’adaptation cinématographique de l’œuvre en 1990. Créature interdimensionnelle, Pennywise se nourrit des peurs les plus profondes de ses victimes avant de les dévorer. Voilà son modus operandi par lequel il terrorise la ville de Derry, dans le Maine.
Même s’il est moins apparu à l’écran que quelques vilains de cette liste, Pennywise reste l’un des méchants les plus terrifiants du cinéma d’horreur.
Michael Myers
Michale Myers s’est fait connaitre en 1978 avec le film Halloween de John Carpenter. Il s’agit d’un personnage foncièrement diabolique qui a commencé ses œuvres dès son jeune âge. À l’âge de six ans, il tue sa sœur avec un couteau de boucher. Un meurtre qui signe tôt ce qui attend le spectateur. D’emblée considéré comme dangereux, il est interné dans un centre psychiatrique pour être jugé à la majorité. Mais le diable incarné parvient à s’enfuir pour continuer à faire ce qu’il sait faire le mieux au monde : tuer.
Michael Myers transcende le simple rôle de tueur en série. Ce qui le distingue des autres figures du genre d’horreur, c’est sa représentation du mal incarné, sans motifs clairs ou arrière-plan justifiant ses actes. C’est un être profondément inhumain. La manière dont il se déplace — silencieusement et implacablement — rajoute à cette impression que le mal peut surgir à tout moment et ainsi perturber le quotidien.
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Dracula
Impossible de parler du cinéma d’horreur sans évoquer le comte Dracula. C’est en 1922 que son personnage se fait connaître aux amoureux du cinéma. Depuis, il est considéré comme un monument de l’art cinématographique.
Contrairement à la représentation classique d’un Dracula séduisant, Nosferatu incarne une créature à l’aspect grotesque et déformé. C’est avec cette figure de mort qu’il s’éprend d’Ellen, la femme du jeune clerc de notaire venu lui vendre une propriété en ville. Au nom de l’amour, il répand la peste dans la ville de Transylvanie, jusqu’à obtenir ce qu’il désire.
John Kramer
Si possible, la majorité des personnes utiliseraient leurs derniers jours sur terre pour faire du bien à l’humanité. Mais ce bien, ça peut être relatif, comme c’est le cas pour John Kramer. Personnage principal de la saga SAW, celui que l’on désigne encore par Jigsaw un tueur vicieux. Atteint d’un cancer à la phase terminale, il décide de juger toutes les personnes qui ont des comportements discutables et de les aider à se réhabiliter. Mais les choses ne sont pas aussi simples que les mots veulent le faire croire : Jigsaw est un créateur d’énigmes macabres qui force ses victimes à apprécier la vie en les confrontant à leur propre mortalité. Chaque piège qu’il conçoit agit comme un miroir, reflétant les échecs moraux et personnels des gens qui y sont pris au piège.
Leatherface
C’est le vilain de Massacre à la tronçonneuse, un des meilleurs films d’horreur de tout le cinéma d’horreur. L’histoire est celle d’un groupe de cinq amis qui, malgré les mises en garde des locaux, décident de se rendre dans un endroit reculé de la ville du Texas et de passer du temps dans une maison abandonnée. Malheureusement, c’est la reposée de Leatherface, un géant sachant manier la tronçonneuse avec adresse.
Massacre à la tronçonneuse est sans aucun doute l’un des films les plus ensanglantés de l’histoire. Le taux élevé de violence qui y est contenu a fait qu’il est interdit dans plusieurs pays à la sortie du premier film. Aujourd’hui, c’est un classique du genre.
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Un commentaire
ah Pennywise… rien que de lire son nom, j’en ai des frissons 😱. Je trouve que ce qui le rend vraiment effrayant, c’est sa manière de jouer avec les peurs des gens, c’est plus psychologique. D’ailleurs, la version des années 90 a marqué toute une génération. Je vais me refaire Ça ce weekend pour Halloween !