10 choses à ne surtout pas oublier quand on achète une voiture neuve (ou d’occasion)

Prêt à changer de voiture ? Assurez-vous d’éviter pièges, arnaques et mauvaises surprises pour rouler l’esprit tranquille !

Acheter une voiture, qu’elle sorte tout juste d’usine ou qu’elle ait déjà quelques kilomètres au compteur, demande plus de réflexion qu’un simple coup de cœur. Il y a une série de vérifications à faire avant de signer quoi que ce soit, sous peine de découvrir des mauvaises surprises bien après avoir pris le volant.

1. Regarder au-delà du prix affiché

Ce n’est pas parce qu’un prix semble attractif que l’affaire est bonne. Une voiture pas chère peut cacher des frais d’entretien élevés, un historique trouble ou un modèle mal adapté à vos besoins. Il faut penser au coût global : carburant, assurance, entretiens futurs, changement de pneus… Tous ces frais s’additionnent vite. Mieux vaut faire ses calculs calmement avant de se lancer.

2. Anticiper le montant de l’assurance 

Dès que le véhicule change de main, il doit être assuré à votre nom. Si vous repartez au volant sans avoir souscrit d’assurance, vous êtes hors la loi. Selon l’âge et la valeur de la voiture, adaptez la formule : tous risques pour les voitures récentes, tiers renforcé pour les modèles plus anciens. Souscrire une assurance auto en ligne avant la signature de l’achat peut vous éviter bien des tracas.

3. Choisir un modèle adapté à son quotidien

Inutile de viser un break XXL si vous vivez en ville et ne roulez qu’occasionnellement. Et inversement, une petite citadine ne fera pas long feu si vous passez votre temps sur l’autoroute. La bonne question à se poser : comment vais-je utiliser cette voiture au quotidien ? Taille du coffre, consommation, habitabilité, type de routes empruntées… tout compte.

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4. Se méfier des voitures trop modifiées

Certaines voitures d’occasion ont été « personnalisées » à outrance : jantes non homologuées, moteur reprogrammé, échappement modifié… Ça peut impressionner sur le moment, mais c’est souvent synonyme de galères au contrôle technique ou en cas de panne. Sans preuve de travaux faits dans les règles, mieux vaut passer son chemin.

5. Inspecter l’extérieur, mais aussi l’intérieur

On pense souvent à faire le tour de la carrosserie (rayures, enfoncements, alignement des éléments), mais l’intérieur en dit tout autant sur le soin apporté au véhicule. Des sièges déchirés, un volant très usé, ou une moquette tachée peuvent en dire long sur l’usage réel, même si le kilométrage paraît raisonnable. Faites confiance à vos yeux.

6. Vérifier l’historique d’entretien

Un vendeur qui vous présente un carnet d’entretien tamponné avec les factures à l’appui, c’est rassurant, sinon vous pouvez retrouver l’historique du véhicule en ligne. Si rien n’est disponible ou que les documents sont incohérents, méfiance. Demandez quand a été faite la dernière révision, si la courroie de distribution a été changée, et ce qui est à prévoir dans les mois à venir.

7. Comparer les numéros de série

Un point souvent négligé, mais indispensable : le numéro de série (ou VIN) doit correspondre partout — carte grise, châssis, portière. Si quelque chose ne colle pas, il peut s’agir d’un véhicule volé, maquillé, ou bricolé. Ce genre de détail administratif peut éviter bien des ennuis.

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8. Ouvrir le capot (même si on n’y connaît rien)

Pas besoin d’être mécanicien pour faire un tour sous le capot. Cherchez les fuites, l’odeur d’huile brûlée, les fils apparents, les niveaux trop bas. Un moteur sale, gras ou rafistolé à la va-vite est rarement bon signe. C’est aussi un bon moment pour poser des questions précises au vendeur : en observant ses réponses, on en apprend beaucoup.

9. Faire un essai, un vrai

Il ne s’agit pas de faire un tour de pâté de maisons. Prenez au moins 15 minutes, avec différents types de routes. Soyez à l’écoute : bruits suspects, difficultés à passer les vitesses, freinage irrégulier. Testez aussi tous les boutons : clim, feux, essuie-glaces, autoradio. Si un voyant s’allume, même brièvement, ne laissez pas passer.

10. Ne jamais faire confiance à la parole seule

Peu importe le ton rassurant ou la sympathie du vendeur, ce qui compte, ce sont les preuves : documents officiels, contrôle technique, historique des révisions. Ne signez rien sans avoir vu la carte grise, le certificat de non-gage et les documents de cession. Une vente entre particuliers reste un acte juridique, pas une simple poignée de main.

Une voiture, neuve ou d’occasion, ça reste un achat engagé. En prenant le temps de faire les bonnes vérifications et en posant les bonnes questions, on évite la plupart des mauvaises surprises. Et surtout, on s’offre la tranquillité d’esprit une fois au volant.