Mackenzie Shirilla a seulement 17 ans lorsqu’elle finit par tuer ses amis sans regret, une histoire qui fait froid dans le dos.
Une voiture s’écrase contre un mur, en pleine nuit, à 160 km/h. Deux jeunes hommes meurent sur le coup. À l’intérieur, la conductrice, 17 ans, survit. Au début, on parle d’accident. Puis les images de vidéosurveillance tombent. Et tout bascule.
Mackenzie Shirilla, adolescente américaine au visage angélique, n’a pas perdu le contrôle. Elle a volontairement accéléré, volontairement gardé le cap, et volontairement tué son petit ami et leur ami commun. Pour se venger, pour en finir et pour punir.
Le fait divers s’est transformé en véritable électrochoc judiciaire aux États-Unis. Parce qu’il est rare et parce qu’il est sordide. Mais, aussi, parce qu’il interroge les zones floues entre jeunesse, passion et préméditation.
Dans cet article :
Affaire Mackenzie Shirilla : Un crash, deux morts, une survivante
Nous sommes en juillet 2022, à Strongsville, dans l’Ohio. Il est trois heures du matin. Une voiture, une Toyota Camry, fonce droit sur un mur d’un entrepôt. L’impact est brutal. Deux garçons, Dominic Russo (20 ans) et Davion Flanagan (19 ans), meurent sur le coup.
Mackenzie, 17 ans, s’en sort avec des blessures mineures. Les secours pensent à un accident. Vitesse, fatigue, peut-être de l’alcool. C’est triste, mais c’est la route. Et les routes américaines en sont pleines.
Mais très vite, les enquêteurs découvrent un détail glaçant : la trajectoire ne montre aucun freinage. Aucun virage. Rien, juste une ligne droite, une accélération continue, et une collision frontale.
La vidéo qui change tout
Ce qui fait basculer l’affaire, c’est la vidéo de surveillance d’un commerce situé juste en face. Elle montre la voiture de Mackenzie qui s’engage dans la zone industrielle, roule lentement… puis brusquement, elle accélère à fond, comme un missile.
Les images sont sans appel : aucun freinage. Aucun obstacle. Juste une montée en régime brutale, direction le mur. Et la mort. L’expertise automobile confirme qu’il ne s’agit pas d’une perte de contrôle. C’est une décision. Le jury, plus tard, parlera de “meurtre déguisé en accident”.
Un mobile : la rupture
Mackenzie Shirilla entretenait une relation toxique et instable avec Dominic Russo, l’un des deux garçons tués. Ils s’étaient récemment séparés. Plusieurs amis décrivent une relation jalouse, dramatique, éruptive.
Le soir du drame, Mackenzie aurait insisté pour que Dominic et Davion montent dans sa voiture. L’un d’eux voulait rentrer. Elle insiste, elle conduit, et c’est elle qui décide.
Des textos retrouvés dans son téléphone montrent une obsession croissante pour Dominic. Une volonté de vengeance. Une phrase revient souvent dans les médias : “Si je ne peux pas l’avoir, personne ne l’aura.”
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Une justice implacable
En août 2023, Mackenzie Shirilla est reconnue coupable de double meurtre avec préméditation. La juge l’affirme froidement : « Il s’agit d’un acte volontaire. Chaque seconde au volant était une décision active. » Elle est condamnée à deux peines de prison à perpétuité, avec possibilité de libération conditionnelle après 15 ans.
Le procès, filmé, fait le tour des réseaux sociaux. Larmes en direct, colère des familles, vidéos TikTok décryptant chaque geste. Certains prennent sa défense, invoquant sa jeunesse, ses troubles mentaux. D’autres dénoncent un narcissisme criminel, maquillé en romantisme tragique. La juge tranche : ce n’était pas un accident. C’était une exécution.
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Une histoire d’amour devenue cercueil roulant
Ce qui a frappé, au-delà de la cruauté des faits, c’est le profil de la coupable. Une adolescente américaine moyenne. Jolie, populaire, active sur les réseaux. Une vie en apparence banale. Et pourtant, une faille profonde, explosive.
Le drame a ravivé un débat récurrent aux États-Unis : les jeunes doivent-ils être jugés comme des adultes dans les crimes les plus graves ? À 17 ans, peut-on parler de discernement ? De lucidité criminelle ? Ou est-on encore dans la pulsion, l’émotion pure ? Mais ici, les preuves étaient trop lourdes. Le verdict était inévitable.
L’affaire Mackenzie Shirilla n’est pas juste un fait divers morbide. C’est une mise en scène fatale, un drame intime transporté à 160 km/h vers une issue mortelle. Un crime commis avec une voiture, comme une arme blanche de deux tonnes.
Elle raconte ce que les passions adolescentes peuvent contenir de plus destructeur. Ce que l’obsession sentimentale peut générer quand elle n’est pas comprise, encadrée, soignée. Et comment, parfois, la haine se cache sous le masque de l’amour.
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