Bill Skarsgård a été taillé pour jouer des méchants, mais voici justement ses meilleurs films et séries TV.
Impossible de le confondre. Regard fuyant, silhouette presque liquide, visage de spectre. Bill Skarsgård est un acteur qui ne rassure pas, et qui ne cherche jamais à le faire. Il ne sourit pas pour séduire, mais pour déranger. Et, il n’occupe pas l’espace, il le contamine.
Fils du monstre sacré suédois Stellan Skarsgård (Chernobyl, Dune, Good Will Hunting), frère d’Alexander (True Blood, The Northman) et de Gustaf (Vikings), il aurait pu se contenter de suivre les traces familiales. Mais il a préféré bifurquer et explorer les zones troubles. Voici donc ses 10 films et séries phares.
Dans cet article :
1. Ça
C’est le rôle qui l’a propulsé dans le cauchemar collectif mondial. Dans « It », en anglais, adaptation du roman de Stephen King, il incarne Pennywise, le clown démoniaque qui hante la ville de Derry. Une performance physique, vocale, viscérale. Bill Skarsgård joue avec les muscles de son visage comme un mime maudit.
En face, un casting jeune : Jaeden Martell, Finn Wolfhard, Sophia Lillis. Dans le second volet, les adultes sont incarnés par James McAvoy, Jessica Chastain et Bill Hader.
2. Barbarian
Un Airbnb doublement réservé. Une femme y débarque, le croit vide, et y trouve… Keith. Incarné par Bill Skarsgård, évidemment. Et tout de suite, le malaise. Trop poli, trop parfait. Est-il une menace ? Ou une diversion ?
Georgina Campbell tient le rôle principal, Justin Long surgit plus tard dans un twist terrifiant. Le film joue sur la peur primitive de l’hospitalité forcée. Et Bill Skarsgård, maître du double-fond, est parfait pour ça.
3. Hemlock Grove
Avant Pennywise, il y avait Roman Godfrey. Dans cette série produite par Eli Roth pour Netflix, Bill Skarsgård incarne un héritier décadent, au cœur d’un petit bled américain rongé par le surnaturel. Vampirisme, métamorphoses, inceste latent, tout y est.
Il partage l’écran avec Landon Liboiron et Famke Janssen. Un soap gothique, imparfait mais stylé, où Bill Skarsgård pose les bases de son futur royaume : celui des créatures tragiques.
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4. Clark
Dans cette mini-série Netflix, il incarne Clark Olofsson, voleur de banques et figure mythique suédoise, à l’origine du fameux “syndrome de Stockholm”. Une performance survoltée, pleine de sarcasme et de désespoir.
Narration éclatée, énergie de clip, références directes à Goodfellas ou Trainspotting. C’est probablement son rôle le plus théâtral, le plus libre. Il y crève l’écran, sans maquillage, cette fois.
5. Castle Rock
Retour dans l’univers de Stephen King, mais cette fois dans une œuvre hybride. Castle Rock mélange plusieurs récits en une série étrange et atmosphérique. Bill y joue “The Kid”, un prisonnier amnésique enfermé dans une cage oubliée.
Peu de dialogues, beaucoup de tension. Face à lui : André Holland, Sissy Spacek et Lizzy Caplan. Bill Skarsgård y est glaçant de passivité. Une présence spectrale, à mi-chemin entre le mal et le vide.
6. The Devil All the Time
Dans ce drame poisseux produit par Netflix, il incarne Willard Russell, père torturé d’un jeune garçon (Tom Holland) dans une Amérique rurale rongée par la religion et la violence. Son rôle est bref mais essentiel : il incarne le traumatisme, l’origine du mal.
Avec Robert Pattinson en prédicateur délirant, Sebastian Stan en flic corrompu, Riley Keough et Mia Wasikowska. Une fresque sombre sur la transmission de la douleur.
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7. The Crow
Eric Draven renaît sous les traits de Bill Skarsgård. Après la tragédie Brandon Lee, relancer The Crow était risqué. La version 2024, stylisée à l’extrême, mise tout sur l’intensité visuelle et émotionnelle. Bill Skarsgård incarne un homme revenu d’entre les morts pour venger l’assassinat de sa fiancée, jouée par FKA Twigs.
8. John Wick : Chapitre 4
Dans un univers de tueurs élégants et de règles absolues, Bill Skarsgård incarne le Marquis Vincent de Gramont, membre de la Haute Table. Face à lui : Keanu Reeves, Donnie Yen, Laurence Fishburne, Hiroyuki Sanada. Un casting martial, qu’il affronte non pas par la force… mais par la stratégie, le pouvoir, et le mépris.
9. Deadpool & Wolverine
C’est inattendu, mais logique. Pour sa première incursion dans le MCU, Bill Skarsgård rejoint Ryan Reynolds et Hugh Jackman dans le troisième volet de Deadpool. Rôle encore secret, mais confirmé.
L’univers est absurde, violent, référentiel. Et sa présence augure d’un personnage étrange, ironique, peut-être un méchant au second degré. Un nouveau terrain de jeu, sans abandonner ses démons.
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10. Atomic Blonde
Dans ce thriller d’espionnage se déroulant à Berlin en 1989, Bill Skarsgård incarne Merkel, un allié discret de l’espionne incarnée par Charlize Theron. Peu de scènes, peu de mots. Mais une présence. L’ombre, encore.
Il partage l’écran avec James McAvoy, Sofia Boutella, John Goodman. Un caméo utile : le frère d’Alexander Skarsgård prouve qu’il peut se fondre dans les films de genre sans faire d’ombre, ou presque.
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