De grands changements arrivent en 2026 pour le CPF. Limitation, reste à charge, formations exclues… profitez-en dès maintenant, avant qu’il ne soit trop tard.

Le Compte Personnel de Formation (CPF) est très plébiscité par de nombreuses personnes. C’est un système pratique qui permet à chacun d’évoluer en compétences, de se former dans son domaine d’activité ou en dehors. Il permet de financer des formations de son choix sans passer par son employeur. Cependant, il s’apprête à connaître de nouvelles réformes en 2026. Entre limitation du nombre de formations, renforcement des contrôles et reste à charge confirmé, voici tout ce que vous devez savoir sur les changements. Sachez que si vous avez une idée en tête, il vaut mieux utiliser ses droits dès maintenant.
Dans cet article :
Une réforme 2026 sur le CPF qui se précise
Depuis sa création en 2019, le CPF a permis à des millions de salariés et de demandeurs d’emploi de financer des formations, des bilans de compétences ou même le permis de conduire. Mais le dispositif coûte cher : près de 2 milliards d’euros par an, selon le ministère du Travail. Résultat : le gouvernement veut resserrer la vis dès 2026.
Plusieurs pistes sont déjà sur la table :
- Limiter le CPF à une seule formation par an, notamment pour les parcours certifiants, afin d’éviter les abus.
- Cibler davantage les formations “utiles à l’emploi”, en excluant celles jugées trop “loisirs” ou sans débouché concret.
- Renforcer le contrôle des organismes de formation, après plusieurs scandales liés à la fraude et aux pratiques douteuses.
Rien n’est encore définitivement acté, mais les grandes lignes sont tracées : moins de souplesse, plus d’encadrement, et une logique de cofinancement qui se généralise.

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Un CPF plus encadré et moins accessible
Depuis 2025 déjà, les utilisateurs doivent régler un “reste à charge” obligatoire de 102,23 € sur chaque dossier, sauf exceptions (demandeurs d’emploi, financement par l’entreprise, etc.). En 2026, ce principe pourrait être étendu : certaines formations pourraient devenir partiellement payantes, avec un reste à charge proportionnel au coût global.
Autre évolution : l’éligibilité des formations. Celles liées à la création ou à la reprise d’entreprise, par exemple, ne seront plus financées qu’à condition d’être certifiantes et enregistrées au RNCP ou au Répertoire spécifique. Une mesure déjà appliquée depuis 2025, mais qui sera renforcée l’an prochain.
Côté organismes de formation, le ton se durcit également : les sous-traitants devront, eux aussi, respecter les normes Qualiopi, sous peine d’exclusion du dispositif. Objectif : garantir une meilleure qualité et éviter les dérives commerciales qui ont terni l’image du CPF ces dernières années.
Ce qui pourrait disparaître ou coûter plus cher
Le gouvernement vise une rationalisation du budget de la formation professionnelle. En clair : moins de gaspillage, plus de ciblage. Certaines formations, comme le permis de conduire ou les bilans de compétences, pourraient être reconsidérées, voire partiellement exclues, selon les orientations finales du ministère.
Autre piste évoquée : un plafond annuel d’utilisation du CPF, pour éviter les cumuls abusifs ou les demandes “opportunistes”. Si la mesure est confirmée, elle pourrait limiter à une seule formation par an le recours à ce droit, sauf cas spécifiques (reconversion, obligation légale, etc.).
En parallèle, le gouvernement veut inciter les entreprises à abonder le CPF de leurs salariés. Le but : rééquilibrer le financement et responsabiliser les employeurs sur la montée en compétences.

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Comment en profiter avant les restrictions ?
Si vous avez un projet de formation, c’est le moment d’agir. D’ici 2026, rien n’empêche de mobiliser vos droits dans les conditions actuelles. Quelques conseils :
- Vérifiez l’éligibilité de votre formation sur moncompteformation.gouv.fr ;
- Anticipez le reste à charge (102,23 € minimum) ;
- Si vous êtes salarié, parlez-en à votre employeur : il peut abonder votre CPF ;
- Et surtout, ne tardez pas : certains organismes risquent de revoir leurs tarifs ou leur offre à l’approche de la réforme.
En clair, mieux vaut utiliser vos droits tant que les conditions restent souples.
FAQ – CPF
Pour l’instant, ce n’est qu’une piste évoquée. Aucune mesure officielle n’a encore été publiée, mais la rumeur est jugée crédible par plusieurs observateurs.
C’est possible. Le gouvernement pourrait revoir son montant à la hausse ou le rendre proportionnel au coût de la formation.
Non. Les formations non certifiantes, notamment dans le domaine du développement personnel ou de la création d’entreprise, sont progressivement écartées.
Oui, le CPF reste un droit individuel. Mais les entreprises peuvent désormais abonder ou cofinancer certaines formations.
Les réformes du CPF prévues pour 2026 confirment une tendance : moins de liberté individuelle, plus de contrôle et de ciblage. Objectif : rationaliser un système coûteux, mais essentiel à la montée en compétences des Français. Alors, avant que le dispositif ne devienne plus contraignant, profitez de vos droits tant qu’ils sont encore flexibles.
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